Quel coût pour les éoliennes?

"Quel coût pour les éoliennes?" - conférence de Daniel Steinbach, président de Vent de Colère

« Quel coût pour les éoliennes? » – conférence de Daniel Steinbach, président de Vent de Colère

Proposée par notre association A.C.E., cette troisième conférence, animée par Daniel Steinbach, proposait de répondre à certaines questions, telles que:

Qui finance l’éolien industriel ?
Qui paye les subventions données aux producteurs éoliens et combien ?
Quels sont les structures derrière les promoteurs éoliens ?
Quels bénéfices réels pour les communes concernées par l’implantation d’éoliennes ?
Qui prend en charge les coût de démantèlement ?
Qui y perd, qui y gagne ?…

Compte-rendu de la 3ème conférence organisée par A.C.E.:

Grâce à son talent le conférencier Daniel Steinbach, président de Vent de Colère, a pu nous transmettre ses connaissances sur ce sujet ardu mais pourtant primordial qu’est l’économie de l’éolien industriel.

Il a exposé les chiffres de la filière éolienne, partant de la construction des aérogénérateurs jusqu’au rachat de la production de l’électricité en passant par l’organisation du financement des installations par les banques, le prix d’achat de la production, les mécanismes très complexes de mise en place des taxes qui permettent de subventionner cette filière.

La filière éolienne est coûteuse mais très rémunératrice pour les promoteurs et exploitants, ici nous parlons d’un rendement de 20 % du capital. Le chiffre d’affaire (CA) pour une éolienne de 2 MW est estimé en Ardèche entre 450 000 et 480 000 € par an. Les retombées économiques locales sont, elles, de l’ordre de 5 à 7 % du CA sous forme de taxes qui reviennent à la commune après péréquation entre la région, le département, la communauté de communes et la commune. Ces retombées locales sont plus que faibles vis à vis du profit de l’exploitant, sans oublier le coût, même s’il est difficilement chiffrable, de la baisse de l’attractivité résidentielle et touristique de la zone d’implantation concernée.

L’excellente attention des auditeurs, parmi lesquels de nombreux belges et hollandais conscients de la réalité des parcs éoliens dans le nord de l’Europe, a permis des échanges riches et constructifs, auxquels manquaient la présence des élus locaux absents lors de cette troisième conférence.